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Moi aventurière : 2ème épisode de la série sur la pêche à Guézin.

Ines
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C’est ici sur le lac Ahémé, que je vous ai embarqués dans cette aventure, pour être initiés à la pêche. Pascal Hessou, Maire de la Commune de Comè dont dépend Guézin administrativement est aussi retombé en enfance.

Ça me rejette à quarante ans en arrière…

Wao…

A l’époque, l’activité principale en dehors de l’école, c’était la pêche. Toutes sortes de techniques de pêche.

Que diriez-vous pour nous présenter un peu ce village, le village de Guézin ?

Guézin… la connotation Guézin est presque vague. En réalité c’est un ensemble de quartiers que nous appelons Guézin. Il n’y a pas un village propre qu’on appelle Guézin.

Guézin regroupe, dès que vous traversez les deux ponts, Dègbocodji, Doyi, Houandjigo, Gbadou et Donhuinou. C’est tout cet ensemble qui constitue Guézin.

C’est pourquoi il n’est pas rare  de dire Guézin Donhuinou, Guézin Bopa, Guézin Gbadou, Guézin Doyi. Administrativement il n’y a pas un village qui s’appelle Guézin.

Parcontre il y a des quartiers qui sont reconnus administrativement et qui constituent l’ensemble Guézin.

Aujourd’hui, diriez-vous qu’il tout aussi bon de voguer pour les pêcheurs, en tous cas, sur le lac Ahémé parlant de la pêche aujourd’hui, des difficultés que rencontrent nos pêcheurs ?

Moi je crois qu’il est toujours bon de voguer sur le lac. Parce que le lac il est toujours là, les eaux sont là et c’est toujours agréable de faire du tourisme sur ce lac… mais quant à la pêche, la situation s’est sérieusement dégradée.

D’abord par le fait des hommes le lac s’est encombré de n’importe quoi : du bois, du fer… à cause de l’érosion, le lac s’est même ensablé si bien que la production n’est plus celle que nous avions connue dans les années cinquante, soixante, soixante-dix. Jusqu’en soixante-dix encore, c’était très bien.

Si bien que aujourd’hui vous allez voir tous ces villages-là se sont dépeuplés, les braves pêcheurs ont pris le large. Ils sont allés au Gabon, au Congo, en Côte d’Ivoire, un peu partout dans le monde ; partout où il y a de l’eau, on les verra aujourd’hui  dans le monde.

Prochainement dans « Moi, aventurière ».

C’était des villages très animés, vraiment très animés. Après la pêche, il y a la joie de vivre ! On s’amusait, tous les soirs, surtout en période de clair de lune, avant une heure du matin, personne ne se couchait !

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